Une conférence a été organisée ce 19 février 2019 à Lomé sur les enjeux de la mobilité du bétail en Afrique de l’Ouest.
Les panelistes composés des chercheurs, des responsables des organisations paysannes, agro-pastorales.
S’il est vrai que le ranching est une alternative possible pour régler des problèmes liés à la mobilité du bétail ; les voies se sont levées plus en faveur de transhumance c’est-à-dire de la mobilité dont parait il a des avantages certains pour le développement économique.
Au cours des échanges les membres du panel ont défendu avec certitude la robustesse des dispositifs pour une meilleure mobilité.
En effet l’élevage de ruminants en Afrique de l’ouest se caractérise par son caractère mobile. Cette mobilité est nécessaire et adoptée à son climat instable. La mobilité est un élément clef pour les mouvements saisonniers des éleveurs que pour la commercialisation.
Cependant la mobilité des animaux est confrontée à des obstacles tels que l’extension des superficies cultivées au détriment de ressources pastorales, la mise en cultures des bas-fonds et la réduction des couloirs de passage du bétail.
Se heurtant à ces enjeux, il est important d’intervenir. D’où l’importance des programmes de développement axés sur une sécurisation du foncier pastoral (les aires de pâtures et de repos) des points d’eaux, balisage des pistes à bétail.
A l’issue de la Conférence Monsieur Bouraïma Dodo , Secrétaire permanent du Réseau Blittle Marobee a insisté sur l’importance de la complémentarité économique entre les régions du sahel et les régions côtières en Afrique de l’ouest .
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